mardi 20 mai 2014

GAILLAC



Moi, j'aime bien Gaillac. Pas seulement pour le vin, je veux dire. Elle a le charme suranné des petites villes de province. On y sent dans l'architecture une heure de gloire passée, bâtie sur le pastel puis le vin. On peut y accéder de plusieurs manières.  Soit par la grand route, où se succèdent sur des kilomètres Mac-Do, Leclerc, Picard, Car-wash et autres saloperies qui défigurent nos entrées de ville, soit par une petite route. Des arbres, un virage un pont qui enjambe le Tarn et nous introduit, sans zone de la honte au cœur de la vieille ville - abimée certes mais intacte ! -
Je crois qu'il en est de même de nous autres. On peut s' aborder par le côté vrai de nos êtres, par les souvenirs, les racines, les fêlures, les fleuves, les ponts, les passages -par surprise- ou par le côté frime, par les convenances, les faux- semblants , le statut social, le néon, la bagnole et la consommation de masse - par le paraître - L'approche n'est pas la même. Profondeur ou surface ? à nous de choisir la vénérable Route. J'ai dit.