samedi 31 octobre 2020
dimanche 25 octobre 2020
samedi 24 octobre 2020
samedi 17 octobre 2020
vendredi 16 octobre 2020
JE CROIS LE VENT LES A ÔTÉS
"Que sont mes amis devenus, que j'avais de si près tenus et tant aimés... "Bien sûr vous avez reconnu les vers de Rutebeuf mis en musique par Léo Ferré en 1955 puis repris par une cohorte d'interprètes (Joan Baez, Ogeret, Léotard, Vaucaire, Auffray, Mouskouri...). Venus du moyen âge, ces vers en langue d'oil, la langue des trouvères, nous parlent du temps qui efface tout, des amis disparus, des amours mortes, de la difficulté de vivre. On ne sait rien du poète champenois au pseudonyme Rudeboeuf/boeuf vigoureux, à part qu'il était jongleur, sans doute clerc puisque connaissant le latin, et qu'il a vécu à Paris entre deux dates approximatives 1230 -1285. Certes la vie devait être rude sous le bonroisainloui, mais rien ne change vraiment sous le beau ciel de France. Entre fin de mois - fin du monde et Covid, masque au museau, sur la ligne B du RER, entre froid au cul quand bise vente, entre croisades modernes et vendeurs de crack, écrivez... avant que le vent sur le pas de la porte ne vous emporte. Pas si facile... Vos mots seront peut-être attrapés au vol par un poète dans quelques siècles pour faire partie du répertoire. Rien n'est moins sûr. La seule certitude ici, est que le génie est de toute éternité et que le français est une langue magnifique.
dimanche 11 octobre 2020
LA LANGUE DES OISEAUX
lundi 5 octobre 2020
THÉRÈSE DE LISIEUX
Impressionnants ces grands mystiques. Dans les années 80 Alain Cavalier nous offre "Thérèse". A travers quelques scènes épurées, inspirées des tableaux de Georges de La Tour et Philippe de Champaigne, le metteur en scène retrace les années de carmel de Thérèse de Lisieux, née Thérèse Martin (béatifiée puis canonisée en 1925). Don de soi, prière, silence, enfermement, soumission à l'autorité, abandon de sa féminité, acceptation de l'épreuve et de la souffrance... la jeune femme comme ses condisciples se marie à Jésus, rédige "Histoire d'une âme", théorise sa théologie de "la petite voie" et en pleine nuit personnelle de sa foi meurt en 1897 à 24 ans de la tuberculose après une agonie peu enviable. "Je ne meurs pas, j'entre dans la vie". Catherine Mouchet qui elle, entra dans le cinéma par ce rôle magistral de sainte (césar du meilleur espoir féminin) eut du mal à s'en remettre. Les voies du septième art sont aussi impénétrables...