lundi 5 octobre 2020

THÉRÈSE DE LISIEUX

 


Impressionnants ces grands mystiques. Dans les années 80 Alain Cavalier nous offre "Thérèse". A travers quelques scènes épurées, inspirées des tableaux de Georges de La Tour et Philippe de Champaigne, le metteur en scène retrace les années de carmel de Thérèse de Lisieux, née Thérèse Martin (béatifiée puis canonisée en 1925). Don de soi, prière, silence, enfermement, soumission à l'autorité, abandon de sa féminité, acceptation de l'épreuve et de la souffrance... la jeune femme comme ses condisciples se marie à Jésus, rédige "Histoire d'une âme", théorise sa théologie de "la petite voie" et en pleine nuit personnelle de sa foi meurt en 1897 à 24 ans de la tuberculose après une agonie peu enviable. "Je ne meurs pas, j'entre dans la vie". Catherine Mouchet qui elle, entra dans le cinéma par ce rôle magistral de sainte (césar du meilleur espoir féminin) eut du mal à s'en remettre. Les voies du septième art sont aussi impénétrables...