samedi 25 novembre 2017

TÊTE A TÊTE

12 LITHOGRAPHIES NUMÉRIQUES : Dessins/Poésies CIRIL.K / J.VIALLEBESET


SALON DU LIVRE MAÇONNIQUE DE TOULOUSE : 25/26 NOVEMBRE 6017


 DE MIDI A MINUIT 
  éditions ITEM
  tirage limité

vendredi 24 novembre 2017

LES JEUNES LOUPS DU 3EME REICH



Le même soir, France Télévision proposait deux documentaires. L'un sur la Hitlerjugend, l' autre sur Martha Goebbels. 
1/ En apparence le mouvement des jeunesses hitlériennes, est une sorte de scoutisme imposé : chants, oriflammes, feux de camp, marches à pied, jeux guerriers, immersion dans la nature loin de ses géniteurs... Sous couvert de forger des jeunes "rapides comme le lévrier, souples comme le cuir, durs comme l'acier" Hitler fabrique en réalité ses soldats de demain, redoutables et fanatisés. Galvanisés par les premières victoires qui  valident la théorie de race supérieure, ils attendent le combat avec impatience. Plus tard le vent tournera. La belle jeunesse au regard clair mourra à Stalingrad et commettra des atrocités sur les pas de ses ainés. Le monstrueux "rêve" nazi se terminera dans une ville en ruines à deux pas du bunker d'un chef - vieux de mille ans- terrassé par la folie et le parkinson. Les survivants de 15 ans, découvriront médusés que les sous-hommes du Caucase, ou du Bronx peuvent être doués d'humanité et d'efficaces guerriers... 
/2 En épousant Joseph Goebbels, Martha  autrefois mariée à un grand industriel, devient la caution respectable et féminine du régime nazi qui n'est alors qu'une clique de "petits bourgeois-voyous". Assoiffée d'ambition, en quête d'idéologie totalitaire, elle incarne  aux yeux de la propagande la mère allemande idéale, prolifique et généreuse. Bien que bafouée par son mari, amie personnelle du Führer, elle ne verra d'autre issue que de les suivre dans la mort en 45, et d'y entrainer ses six enfants aux têtes blondes. 
La jeunesse est  une argile joyeuse. Façonnée par de mauvaises mains, celle ci s'est crue supérieure et indestructible. Quand elle eut immolée une autre jeunesse elle fut sacrifiée à son tour.






mardi 14 novembre 2017

LES ROIS EN RUT




Louis XIV (avant lui Henri IV) et son arrière petit fils Louis XV aimèrent la guerre et les châteaux mais apprécièrent aussi la gaudriole, les seins pommelés, les rubans  et les petits soupers. Le premier se sépara de Louise de La Vallière qui rentra au couvent,  fut tiraillé entre  Montespan et Maintenon, qui se crêpèrent hardiment le chignon  " à La Fontange" du nom d'une autre de ses maîtresses. Elles lui compliquèrent l'existence à coup de poisons et de Parti des Dévots. Le second aima jusqu'au bout La Pompadour (pourtant peu encline à la bagatelle), culbuta quatre des cinq sœurs Nesle et quelques centaines d'autres créatures désirables. Mais il le fit dans la souffrance. Le sexe en ce temps là était compliqué Il fallait mener vie exemplaire, assouvir ses appétits tout en apaisant les affres de sa débauche. Le châtiment divin faisait encore peur à l'horizon de l'existence. Dieu, son administration, le peuple vertueux ne voyaient pas d'un très bon œil les turpitudes du souverain et les dépenses somptuaires accordées aux courtisanes style Du Barry. Mais en définitive le seul à qui le peuple -devenu souverain coupa le sifflet, fut le regretté Louis XVI. J'ose espérer qu'il ne lui fit pas payer une sexualité trop paisible ? Les Français sont décidément imprévisibles...