Les
voyages, c'est comme les vacances, et comme la vie en définitive.
Cela n'est pas éternel.
Au début on découvre -on a le temps- on flâne. On s'émerveille. Assez
vite on aborde le milieu du séjour, mais rien ne presse encore .
D'ailleurs on se repère mieux dans la ville. Et puis se dessine la
fin du séjour, doucement, insidieusement. Le départ est pour
demain. Une dernière ballade dans un quartier pittoresque, clean,
bourgeois assurément, avec les petits volets aux fenêtres, et la
barrière autour de la maison. Le confort et le conformisme se
donnent la main. Ça pue l'ennui et le trop propre. Méfiance! Rebroussons
chemin... Une, deux dernières pintes avec le fils pour parler de projets communs, de livres à éditer, de dessins, de «peut-être». Il est tard et l'avion décolle tôt. Il faut rentrer et faire le sac. Le carnet de croquis est plein. Bons ou mauvais, ils sont là et les textes ont tenté de raconter. On ne s'est pas tout dit. On se revoit bientôt, mais c'est triste de se quitter au petit matin devant un abri bus. Une chose est sûre: le voyage, c'est l'autre.
chemin... Une, deux dernières pintes avec le fils pour parler de projets communs, de livres à éditer, de dessins, de «peut-être». Il est tard et l'avion décolle tôt. Il faut rentrer et faire le sac. Le carnet de croquis est plein. Bons ou mauvais, ils sont là et les textes ont tenté de raconter. On ne s'est pas tout dit. On se revoit bientôt, mais c'est triste de se quitter au petit matin devant un abri bus. Une chose est sûre: le voyage, c'est l'autre.