jeudi 13 juin 2013

ROTTERDAM: MARDI


Les musées, il faut y aller mais pas trop. Sinon on sature. Enchaîner les chefs-d'oeuvre à la queu-leu-leu c'est très fatigant - on ne voit plus rien - Une autre technique, celle de la jeune japonaise à côté de nous, consiste à prendre le tableau en photo, ainsi que l'étiquette à droite et à les regarder tranquillement chez soi... Avec mon fils, nous choisissons de nous arrêter uniquement devant ce qui nous «parle». Je vous dévoile les lauréats : Bosch et ses monstres peints sur bois, Brueghel l'ancien et sa phénoménale tour de


 


Babel aux travées blanche, rouge et noire (alchimie?) , De Chirico et son troubadour ésotérique, une belle gravure très simple de Picasso représentant une tête de faune en trois teintes , un petit Rembrandt, quelques Kokoschka violents, des expressionnistes flamands... Pas de sculptures intéressantes, des œuvres modernes ternes ou absconses. Dali, Magritte (quoique?) Rothko, Spoerri, Hockney...ne nous sont pas rentrés dans l'oeil. Les installations contemporaines, je n'en parle pas. A l'entrée du musée , l'une d'entre faite de cintres au bout de ficelles comme dans la « salle des pendus » des corons, et de cages en grillage, nous interpelle . En fait , ce n'est pas une œuvre, mais un vestiaire... On y laisse le sac et les blousons. Je retiens l'idée.