Les maisons : le malheur y rentre
parfois comme une coulée de boue. Elle se joue du château, dévale
la rue en pente, dégueule sur les pavés et défonce la porte en
face qui semblait si solide. Le malheur - la mort - sonne le tocsin
des guerres, emporte les conscrits, emporte les jeunes gens sur les
routes, emporte les malades. Ne vous fiez pas à son allure de
vieille dame... la mort a su traverser les ages. Les maisons,
troublées par le bruit assourdissant de l'absence ne sont alors,
plus jamais les mêmes.