mercredi 9 septembre 2015

SEIX /3


Les maisons : le malheur y rentre parfois comme une coulée de boue. Elle se joue du château, dévale la rue en pente, dégueule sur les pavés et défonce la porte en face qui semblait si solide. Le malheur - la mort - sonne le tocsin des guerres, emporte les conscrits, emporte les jeunes gens sur les routes, emporte les malades. Ne vous fiez pas à son allure de vieille dame... la mort a su traverser les ages. Les maisons, troublées par le bruit assourdissant de l'absence ne sont alors, plus jamais les mêmes.