mercredi 8 avril 2015

ETE 2014/ MUSEE SOULAGES

 
On peut se replonger dans un vieil album de photos. On peut le faire aussi dans un carnet de croquis. C'était l'été dernier ; pas si vieux, et pourtant déjà loin... L'Aveyron aux multiples facettes. Des amis, l'instant aligot, la fraternité puis un périple à deux. Dans la ville, n'est intéressant à mon sens que ce mélange de passé et de modernité. Les sanctuaires de vieilles pierres intouchables sentent la mort. Les villes neuves ne sentent rien, juste l'ennui. Rodez. Le Musée Soulages a fait parler de lui. Etrange qu'un artiste soit "muséïfié" de son vivant; manque le recul du temps. Ici, l'oeuvre d'art la plus forte me semble le musée lui même. Un rapport à la ville subtil. La déclivité impose une façade humaine en haut et une façade monumentale en bas, entre digue et muraille. L'acier Corten, quelques transparences, des emmarchements, un léger décollement des volumes rajoute à la puissance du bâtiment, qui ne recherche pas l'anecdote. Le seul "raté" , mais en est-ce vraiment un ?   le fonctionnement intérieur du bâtiment se lit mal. On se sent un peu perdu dans les boites... On se repère mal. Paradoxe: En art comme en architecture ne doit-on pas être un peu perdu pour s'y retrouver ?