Mon T.C.F. en premier lieu je te remercie de cette rapide et belle
réponse. Belle bienveillante et circonstanciée mais j'y reviendrais. En
second lieu, j'inclus à ma lettre (et non en annexe) l'autorisation de
publier notre échange sous forme d'un billet dans mon blog. Un beau
dessin en prime... Toute correspondance est destinée à être lue, et
celle ci présente un intérêt particulier: au delà de nos petites
personnes, elle met en lumière les interrogations et les réponses
que les maçons s'apportent entre eux.
Une des surprises de cette
expérience de blogger est d'y avoir provoqué des échanges plus nourris avec
des inconnus qu'avec des frères de mon atelier. Peut-être, la distance
et la virtualité de ces échanges n'y sont -ils pas étrangers? Le problème est-il l'incarnation? On veut bien rêver d'art et d'artiste idéalisés mais les fréquenter est une autre histoire. Léo Ferré a illustré cela dans le chien : "un poète ça sent des pieds, on lave pas la poésie, ça se défenestre et ça crie..."
L'autre surprise a été de découvrir (était-ce vraiment une découverte?) qu'on y côtoie les mêmes faiblesses que dans le profane. Laisser ses métaux à la porte du temple, pour mieux les reprendre à la porte du blog ne présente pas d'intérêt à mes yeux.
Pas plus que de prononcer des serments sur le bonheur de l'humanité. Le bonheur de l'humanité commence par le bonheur de son voisin. Mais passons...Tout ceci pourrait laisser penser que je n'ai pas trouvé dans la maçonnerie ce que j'y attends.
Au contraire, elle m'est bien rentrée dans le poil et me procure tous les jours des sujets d'émerveillement. C'est pourquoi, ta lettre d'une belle profondeur, je me la garde tout au fond de moi. Je la sortirai les soirs de doute, pour me réchauffer.
Oui, mon frère je persévère. Le métier d'artiste n'est que cela - persévérer- C'est le versant alchimique de cette quête: voir et percer.
Je t'embrasse très fraternellement. Ciril.k
Pas plus que de prononcer des serments sur le bonheur de l'humanité. Le bonheur de l'humanité commence par le bonheur de son voisin. Mais passons...Tout ceci pourrait laisser penser que je n'ai pas trouvé dans la maçonnerie ce que j'y attends.
Au contraire, elle m'est bien rentrée dans le poil et me procure tous les jours des sujets d'émerveillement. C'est pourquoi, ta lettre d'une belle profondeur, je me la garde tout au fond de moi. Je la sortirai les soirs de doute, pour me réchauffer.
Oui, mon frère je persévère. Le métier d'artiste n'est que cela - persévérer- C'est le versant alchimique de cette quête: voir et percer.
Je t'embrasse très fraternellement. Ciril.k