Sacré Zeus ! Toujours prêt à courir le guilledou. Déesses, nymphes... mais aussi mortelles. Aucune ne lui échappe. Même sa propre soeur, l'irascible Hera partage sa vie et sa couche. Seule condition pour être séduite: être plutôt jeune et bien gaulée. Aux déesses il emprunte les vertus et s'en pare: prudence, ruse, justice... Aux humaines, il ne peut apparaitre sous sa forme divine et se déguise en taureau, en aigle, en cygne, en pluie d'or, en cheval... ou sous les traits d'une autre divinité. Bien sûr, avec un tel tempérament sa progéniture est innombrable: déesses, dieux, muses, héros. (Mon préféré c'est Hercule ou Héraclès). Pourquoi le culte de ce dieu suprême et sauveur, immortel et invincible, dieu du ciel, pas très éloigné d'un culte monothéiste a t-il disparu ? Peut-être les pensions alimentaires ou la perspective d'un scandale façon Me Too l'ont-elles incité à se faire discret. Restent l'aigle, la foudre et le chêne, le jeudi, une planète et l'image "jupitérienne" revendiquée parfois. Pas si mal !