La planche de maître se profile à l'horizon. Date prise.
Sujet accepté.
Ce sera quelque chose autour de l'étoile flamboyante, le masculin, le féminin, l'idéal,
le modèle,
traité de façon alchimique , sur fond de cornue, de -corps nu- de régénération, de putréfaction, de noir, de blanc de rouge... Les premières idées s'organisent. Afin de le faire à ma manière, je prends plumes et crayons. C'est une autre manière de procéder. Moins de tête, plus d'instinct.
Surprise, déception, le premier dessin ne fonctionne pas. Trop d'informations: la Saturation est-elle une phase du Grand Oeuvre ?
Je coupe. D'un, je fais deux. J'éloigne le Roi de la Reine, les met à distance, j'aère. Le texte se fait ondoyant. Noir sur blanc il fait chanter les couleurs.
Le cadre, rigide à l'origine se transforme en serpent, s'arrondit . Le serpent se mord la queue.
L'introduction sera la conclusion. Deux parties distinctes. Quelques graffitis, ces rayures de l'âme
L'introduction sera la conclusion. Deux parties distinctes. Quelques graffitis, ces rayures de l'âme
souvenirs de l'enfance - De l'impertinence -
Un Roi- une Reine.
Chacun son étoile.
Chacun sa mort.
C'est très étrange le processus créatif. Allons, mes frères, mes soeurs dessinez vos planches .
L'Artiste est l'autre nom de l'Alchimiste.