dimanche 10 mars 2019

LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNÉ


1829. Un livre parait sans préface, sans nom d'auteur - Long plaidoyer contre la peine de mort. Un condamné anonyme, ni truand, ni héros dont on ignore le crime couche sur le papier ses angoisses avant l'heure fatidique. Victor Hugo ne revendique l'ouvrage que trois ans plus tard et le préface à trois reprises. Il y dénonce un châtiment horrible plus qu'injuste, critiquant la justice, l'église et la royauté. On connait le dénouement en France 150 ans plus tard: 1981-Badinter-Mitterrand... L'engin conçu par le franc maçon et docteur Guillotin finit au musée. Au XXIème siècle, la peine de mort apparait encore comme un juste châtiment dans bon nombre de pays. Méfions nous ici des hommes qui prient Dieu avant de tuer. Une belle conférence d'Agnès Spiquel professeur émérite de littérature à l'Université de Valenciennes, visible sur le Web remet l'œuvre en perspective, lumineuse et intelligente comme la dame. Mais le temps passe... une prochaine fois nous parlerons de torture.