Selon l'érudit Charles Imbert dans son
ouvrage « Les Sources souterraines de la Franc-Maçonnerie » notre
institution initiatique serait une survivance vivante du Mithraïsme,
culte à mystères apparu en Perse au IIe siècle av. J.C, puis répandu dans
tout l'empire romain en particulier chez les militaires. À son
apogée à la fin du IIe siècle ap. J.C, en syncrétisme ensuite avec
d'autres cultes solaires tel le « Sol Invictus » d'Aurélien, il est
combattu puis supplanté par le christianisme à partir de
Constantin. Ce culte, dont les symboles ont inspiré les tarots,
aurait ainsi préparé le terreau du monothéisme chrétien. Écoutez
plutôt : Mithra, dieu solaire né d'une vierge dans une grotte,
en compagnie de bergers et de mages babyloniens, incarnant la lutte
des forces du bien contre le mal, qui meurt au printemps puis ressuscite –
un dimanche – 3 jours après un repas avec ses amis, monte aux cieux,
d'où il reviendra pour juger les morts après pesée des âmes… Baptême, immersion dans l'eau, purification des fautes, pain, vin,
coupe, sacramenta, prêtres appelés pères, clergé dirigé par un
Papa en manteau rouge et crosse de berger habitant la colline du
Vatican à Rome. Tiens ! tiens ! Cela nous rappelle quelque chose. Ah
oui… la célébration de sa naissance est fixée en 270 par l'Empereur
Aurélien le 25 décembre, date reprise en 313 par Constantin pour
celle de Jésus. L'histoire religieuse, comme le reste, est pleine de surprise…
Joyeux noël à tous.