Arte nous a offert ces jours-ci une oeuvre percutante (de Mosco Levi Boucault) Deux volets/ une soirée pour se glisser dans la peau des repentis de Cosa Nostra. Années 60/ Corléone petite ville de Sicile / Toto Riina, ouvrier agricole devient le maître incontestée de la pieuvre. On assiste à son ascension dans les décennies suivantes, sa violence, son trafic, ses crimes, sa planque, son arrestation, son procès, son incarcération, sa mort en prison. Derrière le "code d'honneur" de la confrérie il y a du sang, du malheur, de la peur, les compromissions et corruptions des politiques et en face parfois l'immense courage des juges. Les repentis cagoulés avouent les corps refroidis (une centaine par tueur) les dissolutions dans l'acide, leur besoin de puissance et de considération. Cette plongée dans le mal absolu est hallucinante. Le regard cruel du fauve/ "La Belva" Toto Riina fait froid dans le dos, comme la froide distorsion entre l'amour de cette pègre envers ses proches et son absence totale d'humanité envers celui qui se met en travers. Une chose est sûre, l'enfer et le diable existent. Au moins ici bas...
mercredi 4 septembre 2019
MAFIA
Arte nous a offert ces jours-ci une oeuvre percutante (de Mosco Levi Boucault) Deux volets/ une soirée pour se glisser dans la peau des repentis de Cosa Nostra. Années 60/ Corléone petite ville de Sicile / Toto Riina, ouvrier agricole devient le maître incontestée de la pieuvre. On assiste à son ascension dans les décennies suivantes, sa violence, son trafic, ses crimes, sa planque, son arrestation, son procès, son incarcération, sa mort en prison. Derrière le "code d'honneur" de la confrérie il y a du sang, du malheur, de la peur, les compromissions et corruptions des politiques et en face parfois l'immense courage des juges. Les repentis cagoulés avouent les corps refroidis (une centaine par tueur) les dissolutions dans l'acide, leur besoin de puissance et de considération. Cette plongée dans le mal absolu est hallucinante. Le regard cruel du fauve/ "La Belva" Toto Riina fait froid dans le dos, comme la froide distorsion entre l'amour de cette pègre envers ses proches et son absence totale d'humanité envers celui qui se met en travers. Une chose est sûre, l'enfer et le diable existent. Au moins ici bas...