mercredi 11 janvier 2017

HENRI GUILLEMIN



J'adore ce type. Visage allongé, lunettes en écaille, costume strict, mains élégantes,  surgi d'une télé en bakélite qui continue à nous parler via internet de la Commune, de Jésus, Robespierre, Rimbaud, Verlaine, Pétain.... J'ignore s'il est toujours exact dans la retranscription des faits, mais il demeure par son style oratoire, la précision de son discours sans note un conteur extraordinaire. Regardez en noir et blanc les 18 épisodes (dont 3 perdus) consacrés à Napoléon; vous ne regarderez plus le petit corse avec le même œil. Idem pour Monsieur Thiers et les Versaillais. Qu'est ce que l'histoire en définitive ? Si ce n'est le fil des évènements relaté à travers un prisme. Le sien nous éclaire crument sur les mécanismes intemporels du pouvoir, de la corruption, de l'argent, de la bien pensance. On peut détester... J'aime ! Comme j'aime ses indignations et son parti pris revendiqué de chrétien de gauche anti-clérical .  Monsieur Guillemin votre partial regard sur l'histoire me transporte et vous rende à mes yeux... immortel.