Nous y voilà... Astreints à résidence, seuls devant nos écrans, éloignés de nos enfants, petits enfants, notre famille, nos copines, nos amis ou à l'inverse contraints à une co-habitation inhabituelle, à l'immobilité, à de rares sorties, aux devoirs sur la table de cuisine, aux étreintes suspectes, à l'inaction, à l'ennui... Nous en sortirons différents assurément. Que ferons nous quand les cloches de la victoire sur le virus ennemi résonneront dans le ciel? Entamerons-nous un changement radical de paradigme, personnel et global vers plus de frugalité, de simplicité, de joie et d'entraide, vers un modèle économique moins dévastateur pour l'humain et l'environnement ou compenserons-nous cette solitude imposée par une débauche de voyages, de sur-consommation, de ravages inutiles, d'outil industriel porté au rouge, de finance mortifère? J'ai ma petite idée là-dessus et je crains fort que les pangolins ne passent un mauvais quart d'heure...
"La seule façon de mettre les gens ensemble, c'est encore de leur envoyer la peste" A. Camus