samedi 13 mai 2017

LES VEAUX D'OR




Milliardaires je vous emmerde !  J'emmerde vos petites vies banales et ceux qui les envient, votre élégance de ploucs endimanchés en Prada, vos chevaux, vos diamants, votre fausse classe, vos yachts en matière plastique et loupe d'acajou où s'évalue au mètre votre ennui de parvenu: trente mètres - trente millions... vos femmes emperlousées, vos poules de luxe, vos salles de bains tartignoles en meringue, vos jets, vos piscines de champagne, votre suffisance, vos paradis fiscaux ou artificiels, votre "parce que je le vaux bien", vos voitures de 10 mètres de long, vos îles en palmier, vos placements, votre quant à soi, vos cercueils capitonnés, vos Fondations...Prince de la finance mais aussi Prince des Arts laissez moi rigoler: princes de la magouille ! J'emmerde votre presse "libre" inféodée à vos idées, j'emmerde vos fils déjà aussi cons que vous, vos filles au regard morne, vos petites affaires, vos galas de charité, vos Gold Card, vos ballons d'or, vos disques d'or et tout votre monde de pacotille . Millionnaires, je ne vous oublie pas dans mes prières - pauvres billes, pâles copies: zéro + zéro = la tête à Arnault . Je vous emmerde Monsieur le Président du conseil d'administration qui licenciez alors que votre entreprise est florissante ici, mais qu'elle le sera un peu plus, un peu plus loin. Je vous en veux aussi Monsieur le Président d'avoir dit un jour "Jeunes devenez milliardaires" alors que vous auriez pu dire: " Jeunes, soyez grands et généreux, rayonnez, prenez soin des autres et des ressources- enrichissez vous humainement - méfiez vous de l'or qui nous emmène dans le mur... Simplifiez vous! " 
Car vos empires s'effondreront quand tout s'effondrera...  
- Mais  vous n'auriez pas  été  Président  !
Vous tous, en définitive, je vous plaindrai presque d'être aussi pauvres... pauvres en imagination, en esprit, en rêves d'azur si vous n'étiez aussi prévisibles et destructeurs de tout. Mesdames-Messieurs les milliardaires je vous emmerde et une fois n'est pas coutume, vous me le rendez bien.