lundi 12 septembre 2016

VICTOR & HUGO




 ... sont dans un bateau. On ne présente plus le génie protéiforme : poète, romancier, dramaturge, homme politique, séducteur, dessinateur, grand regardeur... Deux questions pourtant, l'une à Victor l'autre à Hugo.
-Pourquoi, alors que  déjà  "monstre reconnu" académicien et pair de France, vous acheminant vers une notabilité des lettres, ne publiez vous rien d'intéressant entre 1841 et 1851,  n'accouchant du  pan cyclopéen de votre œuvre qu' une fois en exil ?  "Les Contemplations" - "Les Châtiments" - "La Légende des siècles"- "Les Misérables" (travail commencé sous Louis Philippe) - "Les travailleurs de la mer"- " L'homme qui rit" - "Quatre vingt treize" devenant non plus l'écho d'une voix mais ... une voix. L'acte créatif exige t-il l'adversité  et meurt -il de respectabilité ?
-Pourquoi, bien qu'approché plusieurs fois par les francs-maçons, qui voient en vous un "frère sans tablier" refusez vous catégoriquement d'être initié ? (votre père l'était...) Pour garder votre indépendance, pour ne pas être récupéré , ou ne pardonnez vous pas aux frères d'avoir crié vive la République en 1848 et vive l'Empereur dans la foulée?