vendredi 29 avril 2016

LOUISE MICHEL /1

 "Je suis ambitieuse pour l'humanité ; 
moi je voudrais que tout le monde fût artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût."   Louise Michel

jeudi 28 avril 2016

EXPO A LA BNF

La Bibliothèque nationale de France, qui conserve l’un des plus importants fonds maçonniques au monde, consacre une exposition majeure à la franc-maçonnerie française. En partenariat avec le Musée de la franc-maçonnerie, elle présente plus de 450 pièces, certaines encore jamais montrées, issues des collections de la Bibliothèque mais aussi des principales obédiences françaises ou de prêts étrangers exceptionnels. Les origines de la franc-maçonnerie, l’histoire de son implantation en France, ses symboles et rituels, ses contributions dans de multiples domaines - politique, religieux, artistique et philosophique - enfin l’évocation des légendes qui lui sont attachées constituent le parcours de cette exposition dont l’ambition est de faire comprendre, dans un esprit didactique, ce qu’est la franc-maçonnerie.
du 12 avril 2016 au 24 juillet 2016François-Mitterrand / Galerie 2   

lundi 25 avril 2016

SOUFFLE DU DRAGON...


Anál nathrach, orth' bháis's bethad, do chél dénmha »

« Souffle du dragon, charme de mort et de vie, ton sort de création »
incantation de Merlin en vieil irlandais dans Excalibur de J.Boorman

TCHERNO 30 ANS DEJA !


mardi 19 avril 2016

LA COMMUNE DE PARIS



Quel chapitre étrange de notre histoire -1871- Après une guerre mal préparée contre la Prusse, une défaite sans appel, un Empereur déchu, le peuple de Paris refuse la capitulation et résiste à l'occupant. Six mois de siège derrière les fortifs de Thiers avec le froid, la faim, la mort, les rats et le canon  qui tonne . Enflammé d'idéaux patriotiques, libertaires et pré-révolutionnaires, craignant le retour de la monarchie le petit peuple de Paris prend les armes contre la république bourgeoise des Versaillais, pressée de conclure l'armistice. La sans-culotterie de 1792 renait. Artisans, tailleurs de pierres, charpentiers, lavandières, couturières, marchands de vins, gardes nationaux, tanneurs, ouvriers du livre, petits patrons, chômeurs, maçons (Francs ! aussi parfois qui défilèrent avec leurs bannières et obtinrent une trêve) ... prennent les canons, dressent des barricades avec quelques intellectuels et artistes « rouges » à leur tête (dont le génial Courbet). On connait la suite : exactions des deux côtés, semaine sanglante, cimetière du Père Lachaise, mur des fédérés, répression sauvage... déportation. En deux mois et 10000 morts au tableau (?) l'affaire est pliée. Le rêve des «partageux», l'utopie des gagne-petits est noyée dans le sang qui teinte son drapeau rouge . Fin du projet  -liberté, égalité, justice- de la Commune de Paris et des Communes de province. Les soldats-paysans versaillais triomphent des fédérés-ouvriers communards. Les grandes plumes de l'époque (Flaubert, Sand, Zola, Daudet, Goncourt, Littré, Leconte de Lisle n'ont pas de mots assez durs pour décrier ces « collets crasseux, déclassés, têtes de pions, traînards, incapables , assassins.... leurs femelles et la démocratie ». Seul Hugo s'en tire, malgré sa désapprobation par un élan de compassion envers les vaincus. Restent quelques noms. A gauche Proudhon, Blanqui, Vallès, Louise Michel, Le temps des cerises, Le cri du peuple, les poèmes de Rimbaud... A droite Mac-Mahon, Thiers, Gallifet, le Sacré Cœur (!) Dans les bibliothèques un roman de Zola, La Débacle . Dans les esprits l'Histoire et une évidence. Ces gars, ces filles étaient d'une autre trempe que nous. Rien à perdre, à part la vie. Nos combats individualistes, nos Nuits Debout, je n'ose dire nos rêves consuméristes d'enrichissement (ah! le dernier Samsung Galaxy. Nous voulons... des CDI , sur fond de retraite, de RTT, de pouvoir d'achat, de liberté mais de sécurité...) nos désirs solitaires de pavillon... même s'ils relèvent d'un désir de justice sociale, manquent de souffle, de poésie et peut être en définitive de jeunesse. Nostalgie du drame de la Commune, nostalgie du chemin vert qui serpentait près de la bastille (ah! le prix du m2 faubourg Saint-Antoine) nostalgie  des gars au grand coeur et de leurs rêves de pauvres .... «J'aimerai toujours le temps des cerises et le souvenir que je garde au cœur...»









mardi 12 avril 2016

NUIT DEBOUT

 

"Le cri d'un peuple libre est le cri de la gloire."
Fabre d'Eglantine

dimanche 10 avril 2016

mardi 5 avril 2016

LA CAPITATION



C'est chouette la Franc-Maçonnerie. L'autre soir en tenue on votait pour le nouveau système de capitation. Parce que actuellement chacun paie la même part. La capitation c'est pour faire vivre l'obédience et payer le loyer du temple, mais nous, enfin -certains on trouve pas  très juste de payer pareil quand on est jeune et que l'on gagne 1000 euros, ou moins jeune avec 5000 euros. Alors, voilà on discutait de ça -et là, je vous assure c'était beaucoup plus animé que pour d'autres sujets de société, ou pour les objets symboliques comme le compas ou les grenades... Il y avait des prises de parole pour expliquer que c'était plus fraternel de tous payer la même chose, mais j'ai pas très bien compris, et puis que l'autre système on l'avait déjà essayé, ça n'avait pas marché.... Après on est passé au vote, avec les boules noires et blanches. C'est chouette : une boule noire ça vaut beaucoup plus qu'une boule blanche. En gros quand il y a un quart de boules noires, c'est aussi fort que le reste de boules blanches, un peu comme si François Hollande avec 75% des voix, n' était pas élu, à cause des 25 % qui ne veulent pas de lui. C'est pour ça que le nouveau projet  a failli ne pas passer, parce qu' il y avait quand même pas mal de boules noires. Moi je me suis dit que peut être, certains avaient fait le calcul, et qu'ils allaient payer plus cher de capitation avec le nouveau système, alors qu'ils trouvaient plus fraternel de tous payer la même chose. Nous on étaient contents, mais d'autres frères souriaient pas trop. Avant le vote, il y avait une planche qui répondait à la question « la Franc- Maçonnerie doit elle être à l'image de la société ? »  Ce soir, on avait quand même une chouette de réponse...