jeudi 31 décembre 2015
lundi 28 décembre 2015
SEPT
Surprenant chez l'homme ce besoin de scruter, de compter, de découper, d'analyser. Il ne date pas d'hier. Les anciens ont ainsi compté 7 planètes dans le système connu à l'époque (manquent Uranus, Neptune, Pluton, la terre étant elle même au centre du système) auxquelles ils donnèrent des noms de dieux du moment - ici romains - dressèrent des temples, attribuèrent des qualités ou des vices ( le poison est dans la dose...) des influences fastes ou néfastes, un jour de la semaine, des métaux et des couleurs. Ces dernières sont un peu fluctuantes selon les interprétations, les cultures, les spécialistes. (Je vous propose cette pyramide colorée à 7 degrés sans prétention autre que celle du contentement de l'oeil!). Le découpage engloba le son, les notes de musique des 7 cordes de la lyre d'Apollon les voyelles selon la prononciation, les pierres précieuses ... Ils donnèrent même un nom à cette science: l'Heptachord. Sept étonnant non !?
sources : Charles Imbert Les Sources souterraines de la franc-maçonnerie Editions Vega
vendredi 25 décembre 2015
MITHRA
Selon l'érudit Charles Imbert dans son
ouvrage « Les Sources souterraines de la Franc-Maçonnerie » notre
institution initiatique serait une survivance vivante du Mithraïsme,
culte à mystères apparu en Perse au IIe siècle av. J.C, puis répandu dans
tout l'empire romain en particulier chez les militaires. À son
apogée à la fin du IIe siècle ap. J.C, en syncrétisme ensuite avec
d'autres cultes solaires tel le « Sol Invictus » d'Aurélien, il est
combattu puis supplanté par le christianisme à partir de
Constantin. Ce culte, dont les symboles ont inspiré les tarots,
aurait ainsi préparé le terreau du monothéisme chrétien. Écoutez
plutôt : Mithra, dieu solaire né d'une vierge dans une grotte,
en compagnie de bergers et de mages babyloniens, incarnant la lutte
des forces du bien contre le mal, qui meurt au printemps puis ressuscite –
un dimanche – 3 jours après un repas avec ses amis, monte aux cieux,
d'où il reviendra pour juger les morts après pesée des âmes… Baptême, immersion dans l'eau, purification des fautes, pain, vin,
coupe, sacramenta, prêtres appelés pères, clergé dirigé par un
Papa en manteau rouge et crosse de berger habitant la colline du
Vatican à Rome. Tiens ! tiens ! Cela nous rappelle quelque chose. Ah
oui… la célébration de sa naissance est fixée en 270 par l'Empereur
Aurélien le 25 décembre, date reprise en 313 par Constantin pour
celle de Jésus. L'histoire religieuse, comme le reste, est pleine de surprise…
Joyeux noël à tous.
mardi 22 décembre 2015
dimanche 20 décembre 2015
LE CHEVALIER A L'ARMURE ROUILLEE
Dans son petit conte initiatique de 1990 (paru en France en 2006) Jérome Fischer nous emmène de châteaux en châteaux, de dragon en magicien, d'écureuil en princesse. Un chevalier est engoncé dans son armure carapace qui l' empêche de voir sa femme, son fils et le monde autrement qu'à travers un heaume percé. Il se met en route sans arme et sans cheval afin de s'en dépouiller. Les épreuves successives de silence, de connaissance, d'audace et de volonté vont lui ré-apprendre la simplicité, l'humilité, sa propre acceptation, l'abandon de la peur et des préjugés, l'amitié. Débarrassé de ses peaux successives de métal, d'orgueil et d'égoïsme le héros va enfin gravir la montagne de vérité et devenir amour universel. C'est simple, et plus profond que le style ne le laisse paraître. Néanmoins la quatrième de couverture compare le conte à celui de Richard Bach : Jonathan Livingston le goéland et à celui de Saint-Ex... On en est loin. Tout chevalier plongé dans l'eau froide ne reçoit pas instantanément une poussée le transformant en Prince même petit. Au dos du livre on peut lire l'irréparable : "trois millions d'exemplaires vendus". La quête d'absolu et de détachement commence mal. On ne se méfie jamais assez de son dos !
jeudi 17 décembre 2015
mercredi 16 décembre 2015
lundi 14 décembre 2015
samedi 12 décembre 2015
jeudi 10 décembre 2015
mercredi 9 décembre 2015
mardi 8 décembre 2015
lundi 7 décembre 2015
samedi 5 décembre 2015
vendredi 4 décembre 2015
mercredi 2 décembre 2015
HONTE
Dans les
années 70 Moustaki chantait « Il y avait un jardin qu'on
appelait la terre …» Prophétique, le barbu nonchalant constatait
déjà les dégâts, rêvait d'un Eden disparu et ce qu'il aurait pu être. Dire que rien ne s'est arrangé
depuis est un euphémisme... En ces jours parisiens de Cop21 , où
les grands de ce monde se chamaillent pour une virgule, un iota au
bas d'un traité qui leur laissera les mains libres , je veux crier
ma honte - honte - de laisser à mes enfants cette terre poubelle, de
léguer à mes petits enfants des mers desséchées, des océans
privés de vie, des terres craquelées , jonchées de villes
tentaculaires, des guerres à venir, de l'eau rare, un monde
instable, l'épée de Damoclès nucléaire suspendue à leurs têtes, des espèces disparues, des déchets
jusqu'à la gueule... tant de laideur, d'injustice, tant d'incertitude. Elle est
abyssale - cette honte - d'avoir laissé faire les idéologues, les
spéculateurs, les savants fous, les industrieux, les corrompus, les politiques à la
petite semaine sans vision d'avenir, de m'être laissé piéger au
jeu de la consommation, d'avoir fermé les yeux pour un bonheur qui n'était que confort. Nous voilà devant
l'abime. Prométhée a volé le feu aux Dieux. Les Dieux se vengent.
Ce rouge au front ne changera rien à l'affaire, repentir tardif à l'endroit de ceux qui suivront. Une question me taraude : " Pouvait-il en être autrement ? L'Homme malgré son génie, pouvait-il envisager une autre issue ? " A bien regarder la complexité du "sujet", son histoire, ses
angoisses , son indifférence, ses appétits, son besoin de surpasser
l'autre, et sa folle prolifération… - je n'en suis pas sûr ! -
Mots et dessins sont dérisoires, mais comme le colibri de la
fable essayant d'éteindre l'incendie avec ses trois gouttes d'eau,
et toute honte bue - je fais ma part -
Et maintenant une page de pub...
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