lundi 16 novembre 2015

COMMUNIQUE COMMUN DE LA GUILDE DES BLOGUEURS MACONNIQUES


Les blogs maçonniques qui publient ce texte ne souhaitent pas ici remplacer leurs obédiences, leurs loges, leurs frères et leurs sœurs. Nous souhaitons, chacun en notre propre nom, montrer notre solidarité commune, ceci malgré nos divergences. Nos engagements respectifs et nos démarches initiatiques aussi différents soient-ils nous obligent aujourd'hui à communiquer ensemble et à dénoncer d'une même voie cette série d'attentats de ce 13 novembre, cette barbarie et ce mépris aveugle pour toute vie humaine. C'est par la transmission de nos valeurs que nous pouvons vaincre, non pas par la haine, les amalgames et toute forme de procès d'intention. Il y a des assassins qui circulent, qui souhaitent nous condamner à la guerre civile ou religieuse contre nos frères en humanité. Ce sont ces assassins qu'il faut arrêter. Nous souhaitons croire que ce seront nos valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité qui, seules, pourront vaincre l'obscurantisme, à sa racine, bien mieux qu'une armée. Nous, francs-maçonnes et francs-maçons qui publions ce texte,  souhaitons porter un message de paix et de tolérance. Nous demandons à nos soeurs et frères de ne jamais oublier ces massacres, ces victimes et leurs proches en souffrance, de revenir sur les chantiers qu'ils ont délaissé depuis trop de temps déjà, d'oublier les pouvoirs d'appareil et d'obédience, pour travailler ensemble à un monde meilleur et au progrès de l'humanité. Nous demandons à nos sœurs et frères de porter par ces petites pierres qu'ils sauront tailler un même message d'amour et d'unité contre ces atrocités qui ont blessé notre pays en son cœur afin qu'elles ne se reproduisent plus.  C'est par le courage d'être libre, par le travail de mise en lumière de nos errements tant intimes que sociaux, par le fait de devenir l'exemple même du changement que l'on aimerait voir autour de nous , par notre bienveillance éclairée que nous pourrons transmettre un tel message.                     Nous avons dit.