samedi 25 juillet 2015

CONSOLAMENTUM

Quelques idées en vrac .
Le dessin est un plaisir simple et infini. Il permet de se poser et d'étudier tout : un visage, un paysage, une coccinelle , un brin d'herbe, une ville, un grain de poussière. Peut-être n'a t'on pas compris la chose, au moins l'a t-on observée. Ici cette racine pétrifiée au bord de la route face à l'ermitage Saint Antoine me fait penser aux cathares, en quête de perfection entre tentation et corruption, les deux bras levés vers le ciel :  l'esprit et le feu - Le Christ messager - Le refus des dogmes et rites de l'église catholique. Celle ci luttera farouchement contre ce qu'elle considère comme une hérésie et aussi contre l'insoumission des  seigneurs du Sud  au pouvoir royal. Les cathares - bons-hommes, bonnes-femmes,  parfaits - connurent les délices des croisades,  procès,  bûchers , tortures ou emprisonnements entre XIIe et XIIIe. On leur réservait aussi l'arbalète, "l'arme du diable" interdite pourtant par la papauté mais qui permettait  de transpercer un homme et d'en blesser mortellement un autre.
Après tout n'étaient ils pas le diable...?
Le dessin est une consolation.