samedi 5 avril 2014

UN ROI , UNE REINE, UNE ETOILE



La planche de maître se profile à l'horizon. Date prise. 
Sujet accepté.
Ce sera quelque chose autour de l'étoile flamboyante, le masculin, le féminin, l'idéal, 
le modèle,
traité de façon alchimique , sur fond de cornue, de -corps nu- de régénération, de putréfaction, de noir, de blanc de rouge... Les premières idées s'organisent. Afin de le faire à ma manière, je prends  plumes et crayons. C'est une autre manière de procéder. Moins de tête, plus d'instinct.
Surprise, déception, le premier dessin ne fonctionne pas. Trop d'informations: la Saturation est-elle  une phase du  Grand Oeuvre ?
Je coupe. D'un, je fais deux. J'éloigne le Roi de la Reine, les met à distance, j'aère. Le texte se fait ondoyant. Noir sur blanc il fait chanter les couleurs.
Le cadre, rigide à l'origine se transforme en serpent, s'arrondit . Le serpent se mord la queue.
L'introduction sera la conclusion. Deux parties distinctes. Quelques graffitis, ces rayures de l'âme
souvenirs de l'enfance  - De l'impertinence -
Un Roi- une Reine.
Chacun son étoile. 
Chacun sa mort.
C'est très étrange le processus créatif. Allons, mes frères, mes soeurs dessinez vos planches .
L'Artiste est l'autre nom de l'Alchimiste.