...eut
été plus amusant et sans doute plus exact. L'appel des 343 salauds,
singeant celui des 343 salopes de 1971 est plus «faible» dans sa
portée. Loin de moi l'idée de jouer les pères la vertu, mais
disposer librement de son corps ou de celui d'un ou d'une autre ne
procède pas de la même liberté. - Grand mère, mère, sœur,
compagne puis amie aimantes- j'ai été bien accompagné et comblé.
Je n'ai pas eu de fille, mais n'aurais pas vu d'un bon œil qu'elle
devienne prostituée. Je laisse celles qui font ce choix décider de
leur vie. Seulement pour quelques volontaires combien de victimes, tabassées, exploitées, humiliées, droguées. Donner son corps
n'est pas anodin, le vendre encore moins. Alors l'exploiter comme une ....
ressource minière, avec un contremaitre !? Pour ma part, j'ai
tranché - on m'aimerait pour mes
bourses et non pour ma
bourse - Un mélange d'orgueil, de romantisme suranné et de
radinerie : on ne se refait pas. La sexualité est chose compliquée.
Ses codes, ses pratiques ont évolué au fil des siècles. Ainsi
dans la Rome antique il était très vulgaire, voire déviant qu'un
mari honore sa femme autrement que pour procréer. Pour le plaisir,
il y avait des lieux appropriés... Encore fallait-il ne pas en
abuser, au risque de paraître dépravé. Pour autant, l'asymétrie
du désir entre homme et femme est-elle apparente, culturelle,
morale, hormonale, historique, sans fondement... Je ne sais pas. Je
constate que le
viol est masculin, et la
prostitution féminine. Il faut conclure. Je n'ai pas aimé «touche
pas à mon pote». Je n'aime pas «touche pas à ma pute». Reste à
décliner « pite, pate, pète, poute » et la messe sera dite. En
fait, je n'aime pas les slogans !