lundi 11 novembre 2013

TOUCHE PAS A MA POUTRE...

...eut été plus amusant et sans doute plus exact. L'appel des 343 salauds, singeant celui des 343 salopes de 1971 est plus «faible» dans sa portée. Loin de moi l'idée de jouer les pères la vertu, mais disposer librement de son corps ou de celui d'un ou d'une autre ne procède pas de la même liberté. - Grand mère, mère, sœur, compagne puis amie aimantes- j'ai été bien accompagné et comblé. Je n'ai pas eu de fille, mais n'aurais pas vu d'un bon œil qu'elle devienne prostituée. Je laisse celles qui font ce choix décider de leur vie. Seulement pour quelques volontaires combien de victimes, tabassées, exploitées, humiliées, droguées. Donner son corps n'est pas anodin, le vendre encore moins. Alors l'exploiter comme une ....


ressource minière, avec un contremaitre !? Pour ma part, j'ai tranché - on m'aimerait pour mes bourses et non pour ma bourse - Un mélange d'orgueil, de romantisme suranné et de radinerie : on ne se refait pas. La sexualité est chose compliquée. Ses codes, ses pratiques ont évolué au fil des siècles. Ainsi dans la Rome antique il était très vulgaire, voire déviant qu'un mari honore sa femme autrement que pour procréer. Pour le plaisir, il y avait des lieux appropriés... Encore fallait-il ne pas en abuser, au risque de paraître dépravé. Pour autant, l'asymétrie du désir entre homme et femme est-elle apparente, culturelle, morale, hormonale, historique, sans fondement... Je ne sais pas. Je constate que le viol est masculin, et la prostitution féminine. Il faut conclure. Je n'ai pas aimé «touche pas à mon pote». Je n'aime pas «touche pas à ma pute». Reste à décliner « pite, pate, pète, poute » et la messe sera dite. En fait, je n'aime pas les slogans !