Prenez une petite bonne femme à tête
d'oiseau, affublez la d'une robe noire- toute simple- Dotez la d'une voix à faire chialer,
une voix venue du ciel. Ajouter y trois notes d' accordéon,
quelques violons, des paroles qui chantées par une autre seraient
niaises. Laissez couler dans vos oreilles et votre batée, le cours
agité de l'existence. Secouez le sable, Panam, l'amour, la douleur,
le tragique, la force et puis l'amour encore, l'amour au bout de
tout. Regardez au fond de la batée. Il y a de l'or, il y a Piaf.